Travaux de recherche des étudiant.e.s de l’Institut d'ethnologie 2017

Actes de la journée inter-années 2017

Sous la direction de Matthieu Louis

Avec la collaboration de Romain Denimal

 

Cet ouvrage collectif rassemble les recherches ethnographiques de dix étudiants de l’Institut d’ethnologie de l’Université de Strasbourg. Il s’inscrit dans le prolongement d’une journée inter-années organisée le 17 mai 2017 au cours de laquelle ils ont présenté leurs travaux de terrain dans les conditions réelles d’un colloque professionnel. Leurs contributions originales témoignent de la diversité des terrains et des problématiques à partir desquels notre discipline invite à penser la complexité des phénomènes sociaux et culturels et des productions humaines. Comme tout recueil ethnographique, cet ouvrage nous convie à voyager au cœur de l’altérité. En effet, les étudiants, en tant qu’apprentis ethnographes, se chargent ici d’en restituer des mondes auxquels leurs enquêtes de terrain rigoureuses confèrent une épaisseur. Dès lors, ce livre contribue, à sa modeste échelle, à dévoiler un infime pan supplémentaire de qu’est notre monde. Premier d’une série que l’on souhaite longue, ce projet pédagogique constitue avant tout une vitrine pour les travaux que mènent nos étudiants au cours de leur cursus.

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Liste des auteurs :

  • Mathias ABOIDJÉ, né en 1975 et de nationalité ivoirienne, décide de poursuivre ses études au sein l’Institut d’ethnologie de l’Université de Strasbourg après une expérience professionnelle dans le domaine religieux. Son intérêt pour les questions migratoires le conduit à mener une enquête ethnographique sur la construction de l’identité chez les migrants albanais de la ville d’Épinal.
  • Magali Cécile BERTRAND, titulaire d’un Master en Droit européen et Science politique et diplômée en Lettres/FLE, a suivi une Licence 3 parcours Ethnologie à distance. Germanophone et polonophone, elle s'intéresse au yiddish et à la transmission des langues et cultures d’origine. Elle travaille en particulier sur le rôle de la musique et de la chanson dans la revitalisation linguistique.
  • Cristian CELIS est licencié en éducation et sciences sociales de l’Université Pédagogique Nationale de Colombie et titulaire d’un master 1re année en Anthropologie sociale et culturelle obtenu à l’Université de Strasbourg. Il s’intéresse à la comparaison des mondes ruraux entre la Colombie et la France (Sumapaz et Ardèche) à partir de l’étude de la transmission des savoirs locaux, les pratiques et les représentations sociales des agriculteurs à une échelle locale.
  • Marcela CHAMORRO obtient en 2016 sa 1re année de master en anthropologie sociale à l’Université de Strasbourg. En Colombie, elle obtient un BTS en réalisation audiovisuelle en 2007. Elle valide par la suite une licence en Arts du spectacle et cinéma ainsi qu’une licence en ethnologie à l’Université de Strasbourg. Elle effectue son travail de recherche avec le peuple a’i en Colombie depuis 2013.
  • Romain DENIMAL obtient une licence en ethnologie à l’Université de Strasbourg en 2017. Avant cela, de 2013 à 2016, son quotidien était celui d’un cuisinier. Il avait déjà obtenu en 2013 une licence de Langues étrangères appliquées (LEA) à l’université de Pau, et avait ensuite entrepris un Certificat d’apprentissage professionnel (CAP) de cuisinier conclu en 2014.
  • Jeanne DEYA reprend en 2016 des études pour valider une licence d’ethnologie à l’Université de Strasbourg après quelques années passées dans la vie active. Elle a une formation en histoire et en lettres classiques, après avoir passé un bac scientifique spécialisé en mathématiques. Elle rédige en 2017 un mémoire sur la pratique du jeu de rôle à Strasbourg, sujet qu’elle approfondit en master.
  • Ayoub EL ARRAF est titulaire un diplôme en muséologie à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine à Rabat. En 2017, il obtient un Master 1 en Anthropologie sociale et culturelle au sein de la Faculté des sciences sociales de l’Université de Strasbourg. Il s’intéresse aux déplacements subsahariens ainsi qu’à la question des camps migratoires au Maroc.
  • Lise FAURE passe trois années en Allemagne à apprendre la lutherie de violon, de 2013 à 2016, avant de s’inscrire à l’Université de Strasbourg pour y obtenir sa licence d’ethnologie en 2017 avec un mémoire sur le véganisme. Ce détour lui a offert, outre une maitrise fine de la langue allemande, un terrain de recherche fertile. C’est donc à Mittenwald, dans les Alpes bavaroises, et à son carnaval qu’elle con- sacre à présent ses travaux.
  • Aurélien LOSSER obtient un brevet de technicien supérieur audiovisuel puis une licence professionnelle en techniques de l’image en 2013. Ayant travaillé trois ans en tant que cadreur, monteur et réalisateur pour la télévision, il entame des études en ethnologie et acquiert son diplôme de licence en 2017. Dans le cadre de son master, sa recherche concerne la gestion de l’eau à Tendelti au Soudan.
  • Etienne QUINN, né en 1995, est étudiant en ethnologie à l’Université de Strasbourg. Après un Baccalauréat mêlant gestion, économie, droit et mercatique, il décide de se réorienter et démarre une licence en sciences sociales en 2013. Ayant grandi dans le village de Fréland, il décide de mener une enquête ethnographique au sein d’une institution locale remarquée : « l’Association le Champ de la Croix ».