Institut d'ethnologie - Université de Strasbourg https://ethnologie.unistra.fr fr Institut d'ethnologie - Université de Strasbourg Fri, 19 Apr 2024 16:53:48 +0200 Fri, 19 Apr 2024 16:53:48 +0200 TYPO3 EXT:news news-4616 Fri, 19 Apr 2024 14:40:18 +0200 Nouvelle parution/new release : Matthieu Michler, Pierre Le Roux, Florent Jodry (dir.), 2024, Le Banquet cérémoniel entre archéologie et ethnologie (Oxford, Archaeopress) https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/nouvelle-parutionnew-release-matthieu-michler-pierre-le-roux-florent-jodry-dir-2024-le-ban/ Nouvelle parution/new release

Matthieu MICHLER, Pierre LE ROUX, Florent JODRY (dir.), 2024, LE BANQUET CÉRÉMONIEL ENTRE ARCHÉOLOGIE ET ETHNOLOGIE

Avec des contributions de/with contributions by
Eurydice DEVOS & Marc-Emmanuel GRANDGEORGE (doctorants en ethnologie, univ. de Strasbourg & univ. Omar Bongo du Gabon), Philippe HAMMAN (professeur de sociologie, univ. de Strasbourg), Pauline HART (docteur en archéologie, univ. de Strasbourg), Luc JALLOT (maître de conférences HDR en archéologie préhistorique, univ. Paul Valéry-Montpellier 3), Nathalie MANRIQUE (docteure en anthropologie sociale, chercheuse indépendante), Maxime RAGEOT (post-doctorant en archéologie, univ. Ludwig-Maximilians, Munich & univ. Eberhard Karls,Tübingen), Marc ROCHETTE (Gestalt thérapeute, ethnologue, ancien chargé des collections ethnologiques et anthropologiques à la Bibliothèque nationale de France). 


Actes des journées d’étude internationales et interdisciplinaires, MISHA, université de Strasbourg, 6-7 mai 2021
27,6 x 20,3 cm, langue française, XIX + 382 p. (401 p.), dess., cartes, photos
ISBN 978-1-80327-755-4 (paperback)
ISBN 978-1-80327-756-1 (e-Pdf)
DOI : 10.32028/9781803277554
Prix TTC : 60 £ (paperback)


Oxford (R.-U.), Archaeopress Publishing (« Access Archaeology »)
Summertown Pavilion 18-24 Middle Way Summertown
Oxford OX2 7LG
https://www.archaeopress.com/Archaeopress/Products/9781803277554


Résumé : Une double approche, associant les points de vue de l’anthropologie sociale et de l’archéologie, permet de révéler le banquet ou festin cérémoniel comme phénomène social total. En effet, en des occurrences extraordinaires, il rassemble, le plus souvent dans des sociétés stratifiées à religion sacrificielle, de nombreux convives abreuvés et nourris de mets rares et onéreux en grandes quantités afin d’honorer quelqu’un ou quelque chose et pour affirmer avec ostentation la puissance des organisateurs. Si cette pratique a été reconnue dans de nombreuses sociétés du monde entier, vivantes, anciennes ou disparues, elle n’avait pas encore fait l’objet d’une synthèse d’envergure. Il convenait donc de s’interroger de façon interdisciplinaire sur les tenants et aboutissants du banquet festif en rapport aux cosmogonies et pratiques sociales des espaces sociaux concernés. Les neuf essais rassemblés ici, issus des communications données aux journées d’étude tenues à Strasbourg, contribuent à alimenter le débat concernant des questions d’importance relatives au banquet comme sa temporalité (cycles des cultures ou mythes cosmogoniques), sa localisation (sphère publique ou privée, plein-air ou intérieur), la commensalité, l’hospitalité, le genre de produits consommés et les manières de table, posant enfin l’hypothèse que l’organisation d’un banquet implique l’existence d’une société hiérarchisée, sédentaire, à richesse (ou chrématique), sinon ostentatoire. La diversité des aires géoculturelles, des périodes chronologiques et des cas traités permet d’appréhender le banquet sous ses multiples aspects en proposant de nouvelles réflexions et pistes de recherche.

Abstract: Combining the points of view of social anthropology and archaeology has made it possible to reveal the banquet or ceremonial feast as a total social phenomenon. Indeed, occurring only in rare occasions, it gathers, most often in stratified societies with sacrificial religions, large numbers of guests treated to drinks and rare and expensive foods in quantity, to honour someone or something and to ostentatiously display the organisers’ power. While this practice has been recognised in many societies, living, ancient or extinct, around the world, it had not yet been made the subject of a large-scale synthesis. It was therefore necessary to question in an interdisciplinary way the ins and outs of the festive banquet in relation to the cosmogonies and social practices of the social spaces concerned. The nine essays collected here, derived from the communications given at the workshop held in Strasbourg, contribute to the debate on important questions linked to the banquet, such as temporality (farming cycles or cosmogonic myths), location (public or private, outdoors or indoors), commensality, hospitality, types of products consumed, and table manners, finally posing the hypothesis that the organisation of a banquet implies the existence of a wealthy sedentary hierarchical society, if not ostentatious. The diversity of geo-cultural areas, time periods, and cases treated made it possible to capture the banquet in its many aspects by suggesting new ideas and paths of research.

SOMMAIRE/SUMMARY
• Ouverture des journées d’étude « lLe banquet cérémoniel »/Opening of the Workshop “The Ceremonial banquet”
Philippe HAMMAN, p. 1-2
• À table !/Dinner’s ready!
Matthieu MICHLER, p. 3-4
• Introduction : le banquet cérémoniel entre archéologie et ethnologie/Introduction: the ceremonial banquet between archaeology and ethnology
Pierre LE ROUX , Matthieu MICHLER, Luc JALLOT, Florent JODRY, p. 5-20
• Nous allons manger du riz gluant. Banquets cérémoniels chez les Jawi de Thaïlande du Sud et les anciens Malais péninsulaires et quelques autres lieux/We will eat glutinous rice. Ceremonial banquets amongst the Jawi of Southern Thailand and the ancient Peninsular Malays, and some other places
Pierre LE ROUX, p. 21-129
• Bières et boissons fermentées en Europe pré- et protohistorique. Approches pluridisciplinaires pour une meilleure compréhension des pratiques de commensalité/Beers and fermented beverages in Pre- and Protohistoric Europe. Multidisciplinary approaches toward a better understanding of commensality practices
Matthieu MICHLER, p. 131-161
• Le « Message des meules » : céréales, moutures et pains s’invitent aux banquets. Approches transversales des pratiques alimentaires liées aux outils de mouture/The “Message from the millstones”: cereals, grinds and breads are invited to feasts. Ccross-cutting approaches to food practices related to grinding tools
Florent JODRY, p. 163-184
• Vivre la paix et l’abondance. Épilogue au banquet fidjien/Living peace and plenty. Epilogue to Fijian banquet
Marc ROCHETTE, p. 185-200
• Caractérisation biomoléculaire des pratiques alimentaires et festives dans les grands centres de pouvoir hallstattiens/Biomolecular characterisation of food and festive practices in two major hallstattian power centres
Maxime RAGEOT, p. 201-207
• Structures archéologiques à pierres chauffées : un petit air de Polynésie ? Assurément, mais pas exclusivement ! Tour d’horizon des fours de terre documentés par l’ethnologie et apports pour l’archéologie/Archaeological hot stones structures: a touch of polynesia? Certainly, but not exclusively! An overview of earth ovens documented by ethnology and their contribution to archaeology
Pauline HART, p. 209-245
• Nourrir et manger. Repas cérémoniels de sociétés initiatiques (province du Moyen-Ogooué, Gabon)/Both feeding and eating. Ceremonial meals in initiation societies (Middle Ogooué province, Gabon)
Eurydice DEVOS & Marc-Emmanuel GRANDGEORGE, p. 247-268
• Le banquet cérémoniel néolithique est-il fait de cuissons collectives, de bâtiments communautaires, de festins cannibales ?/Is the Neolithic ceremonial banquet made up of collective cooking, community buildings, cannibal feasts?
Luc JALLOT, p. 269-354
• Joindre les vivants, éconduire les morts. Le banquet cérémoniel chez les Gitans d’Espagne/Joining the living, driving the dead away. The ceremonial banquet amongst the Gypsies of Spain
Nathalie MANRIQUE, p. 355-369
• Si tu manges du bouillon d’Awara en Guyane tu reviendras. Introduction à la projection du film Le Bouillon d’Awara/If you eat Awara broth in Guiana you will come back. Introduction to the screening of the film Le Bouillon d’Awara
Florent JODRY, p. 371-374
• Biographie des contributeurs/Biography of the contributors, p. 375-382

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news-4600 Fri, 29 Mar 2024 16:27:03 +0100 Sur la piste des 86, mémoires d’un crime nazi, de Jeanne Teboul (the conversation.com) https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/sur-la-piste-des-86-memoires-dun-crime-nazi-de-jeanne-teboul-the-conversationcom/ Pendant plus de 70 ans, des particuliers, associations, chercheurs, militants, journalistes, médecins et anonymes se sont battus pour rendre leur identité et leur dignité à 86 personnes juives. Gazées, leurs corps avaient été morcelés pour constituer une collection anatomique imaginée par des scientifiques nazis. Cet épisode, survenu en Alsace en 1943 est longtemps resté ignoré de la mémoire collective. Jeanne Teboul, anthropologue à l'institut d'ethnologie a enquêté sur celles et ceux qui ont mené ce combat contre l’oubli. Dans ce récit inédit, Jeanne Teboul revient dans The conversation sur les détails de cette histoire tragique, et retrace la mémorialisation complexe de ce crime dans la société alsacienne contemporaine:

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news-4550 Wed, 28 Feb 2024 11:32:52 +0100 Ouverture de la plateforme e-candidat 2024-2025 https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/ouverture-de-la-plateforme-e-candidat-2024-2025/ Les candidatures pour l’entrée en Licence 3 Anthropologie sociale-Ethnologie et en Licence 3 Anthropologie sociale-Ethnologie à distance sont ouvertes sur la plateforme e-candidat pour la rentrée 2024. Qui est concerné ?

  • Si vous êtes étudiant.e en L2 sciences sociales à l’université de Strasbourg, l’entrée en L3 Anthropologie Soc. Ethnologie (présentiel) vous est automatiquement ouverte, vous n’avez pas besoin de déposer de dossier
  • Si vous êtes étudiant.e dans une autre université, dans une autre Faculté à l’université de Strasbourg, dans une classe préparatoire ou en BTS et que vous souhaitez vous inscrire, dans ce cas il faut déposer un dossier sur la plateforme "e-candidat".
  • Si vous êtes étudiant.e étranger.e, consultez les ressources dédiées aux candidat.e.s internationaux à l'université de Strasbourg. Si vous êtes candidat.e étranger.e hors Union Européenne, jamais encore inscrit.e dans une université française, vérifiez s'il vous faut postuler via Études en France  sur la page dédiée.

Comment constituer mon dossier de candidature ?

Rendez-vous à partir du 4 mars 2024 sur la plateforme e-candidat de l’université de Strasbourg, créez un compte, choisissez la Licence qui vous intéresse et complétez les pièces du dossier.

Il vous sera demandé des pièces administratives (Attention, le dernier diplôme obtenu est le bac si vous n’êtes pas déjà titulaire d’une Licence (niveau L3) ou d’un autre diplôme), ainsi qu’une photo d’identité et une lettre de motivation. La lettre de motivation est l’occasion pour le ou la candidat.e de présenter son parcours et ses motivations pour rejoindre la licence.

Pour rejoindre la licence à distance, des règles d’admission spécifiques s’appliquent. En effet, les étudiant.e.s de formation initiale peuvent s’inscrire en EàD s’ils/elles sont dans l’impossibilité de suivre un enseignement classique en présence, en raison d’un empêchement : travail salarié, poursuite d’un double cursus, hospitalisation, handicap, détention, éloignement géographique.

Attention : l’admission dans la licence en présentiel et dans la licence à distance sont deux candidatures distinctes.

 

Je rencontre une difficulté, que faire ?

  • Si vous n’arrivez pas à déposer des pièces sur votre dossier parce qu’il est indiqué « dossier verrouillé », attendez un peu et réessayez plus tard. Votre dossier est indiqué « verrouillé » lorsque l’administration de l’université le consulte.
  • Si vous avez des questions concernant votre inscription à l'université de Strasbourg, consultez la page dédiée de l'université. Vous pouvez aussi contacter l'administration de la Faculté des sciences sociales.
  • Contacts des directrices des études : pour la Licence 3 Mme Clara Duterme cduterme@unistra.fr  pour la Licence 3 à distance Mme Jeanne Teboul jteboul@unistra.fr

 

Où trouver des informations sur le calendrier de la rentrée et les cours ?

  • Le calendrier des enseignements à l’Institut d’Ethnologie suit le calendrier universitaire de l’Unistra. Une réunion de rentrée aura lieu début septembre pour la Licence 3. Les cours débutent la 2eme ou la 3eme semaine de septembre.
  • Vous trouverez sur le site de l’Institut d’Ethnologie la présentation des enseignements de la Licence 3 Anthropologie sociale-Ethnologie et de la Licence 3 Anthropologie sociale-Ethnologie EAD.

Calendrier e-Candidat :
04/03/2024 = Date de début de dépôt des vœux
31/05/2024 = Date limite de dépôt des vœux
07/06/2024 = Date limite de retour de dossier
05/07/2024 = Date limite de confirmation des candidats

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news-4110 Fri, 05 Jan 2024 12:05:26 +0100 Collecte participative autour de la statue de Gutenberg ! https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/collecte-participative-autour-de-la-statue-de-gutenberg/ Collecte participative. Adressez-nous vos photos !

Dans le cadre de la préparation de l’exposition consacrée à la statue et à la place Gutenberg de Strasbourg, le musée historique, en partenariat avec Marie Durand (Institut d'ethnologie - LinCS) collecte les mémoires associées au monument.

Vous avez des images de celui-ci ou avez pris des photographies avec la statue de Gutenberg qui évoquent des souvenirs particuliers pour vous ? Adressez-les-nous accompagnées de quelques mots d’explications. Pourquoi cette ou ces images sont particulières pour vous ? quels sont les souvenirs qui y sont attachés ?

Les images et témoignages retenus figureront dans l’exposition présentée du 27 juin 2024 au 25 février 2025 au Musée historique de la ville de Strasbourg.

Les images et leurs commentaires sont à envoyer à l’adresse : collecte.expo.gutenberg@strasbourg.eu

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news-4098 Fri, 22 Dec 2023 10:32:48 +0100 La nouvelle offre de formation (2024-2025) de l'institut d'ethnologie est en ligne https://ethnologie.unistra.fr/formations/nouvelle-offre-de-formation-2024-2025/ Actualités news-4057 Tue, 14 Nov 2023 21:54:00 +0100 "L'allarme delle isole del Pacifico", intervention de Geremia Cometti au Journal Télévise de la RSI https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/lallarme-delle-isole-del-pacifico-intervention-de-geremia-cometti-au-journal-televise-de-la-rsi/ Dans le journal télévisé de 20h de la Radio-Televisione della Svizzera italiana , Geremia Cometti commente l'accord entre l'Australie avec les îles Tuvalu sur l'accueil de 280 réfugiés climatiques par an.

Regardez l'émission ici (en italien)


Pour d'autres contributions récentes dans la presse:

Entretien avec Geremia Cometti, News Alumni Graduate institute Geneva, 6 novembre 2023

"Smettiamo di mettere l'uomo al centro di tutto", laRegione, 8 septembre 2023, de Geremia Cometti

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news-4007 Sun, 08 Oct 2023 17:50:28 +0200 Bourse doctorale en ethnologie Louise Beyrand & Olivier Toussaint https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/bourse-doctorale-en-ethnologie-louise-beyrand-olivier-toussaint/ Appel à candidatures 2024 pour la « Bourse doctorale en ethnologie Louise Beyrand & Olivier Toussaint »


L’appel est ouvert depuis le 15 septembre 2023 et la date de clôture des candidatures est fixée au 31 mars 2024 à minuit pour une attribution en juin 2024.

Les candidats trouveront à leur intention sur le site https://www.bourselbot.fr/ la liste des lauréats des années 2017, 2018, 2019, 2020 et 2023 (la bourse ayant été suspendue en 2021 et 2022 en raison des confinements et de la situation mondiale liés au Covid-19), la liste des donateurs, et le « Règlement de la bourse Louise Beyrand & Olivier Toussaint ».

(https://www.bourselbot.fr/candidater/, contact : bourselbot@gmail.com)

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news-3932 Thu, 07 Sep 2023 14:48:04 +0200 L'institut d'ethnologie dans les réseaux sociaux https://ethnologie.unistra.fr/institut/linstitut-dans-les-reseaux-sociaux/ Actualités news-3918 Thu, 31 Aug 2023 17:10:51 +0200 Cours ouverts aux étudiant.e.s non spécialistes à l'institut d'ethnologie 2023-2024 https://ethnologie.unistra.fr/formations/cours-pour-les-etudiantes-non-specialistes/ Actualités news-3904 Tue, 18 Jul 2023 17:18:49 +0200 Rentrée 2023-2024 : Réouverture des candidatures en Licence 3 ethnologie et Master 2 muséologie https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/rentree-2023-2024-reouverture-des-candidatures-en-licence-3-ethnologie-et-master-2-museologie/ Une phase complémentaire d'admission en Licence 3 ethnologie et Master 2 muséologie démarre en ligne dès le 21 août jusqu'au 6 septembre 2023 sur la plateforme eCandidat https://ecandidat.unistra.fr/

Comment candidater ?

- Se connecter à la plateforme https://ecandidat.unistra.fr/ et s'identifier à partir des identifiants Ernest le cas échéant. Si vous n'êtes pas encore étudiant à l'Unistra, créer un compte eCandidat.

- Renseigner ses informations personnelles et postuler à la formation envisagée

- Déposer les pièces justificatives et transmettre le dossier en ligne

Calendrier  :

Candidature du 21 août jusqu'au 6 septembre 2023

En cas de réponse positive, le/la candidat.e doit confirmer son admission avant le 11 septembre pour et s'inscrire en ligne sur le site de l'Unistra jusqu'au 17 septembre 2023 au plus tard.

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news-3901 Thu, 13 Jul 2023 16:56:08 +0200 Rentrée 2023-2024 : Réouverture des candidatures en Master 1 anthropologie sociale et culturelle https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/rentree-2023-2024-reouverture-des-candidatures-en-master-1-anthropologie-sociale-et-culturelle/ Une phase complémentaire d'admission en Master démarre en ligne dès le 17 juillet 2023 sur la plateforme eCandidat https://ecandidat.unistra.fr/


Comment candidater ?

Se connecter à la plateforme https://ecandidat.unistra.fr/ et s'identifier à partir des identifiants Ernest le cas échéant. Si vous n'êtes pas encore étudiant à l'Unistra, créer un compte eCandidat.

Renseigner ses informations personnelles et postuler à la formation envisagée

Déposer les pièces justificatives (dont obligatoirement l'attestation de démission MonMaster ou de non-inscription à télécharger sur la plateforme MonMaster) et transmettre le dossier en ligne

Calendrier  :

Candidature du 17 juillet au 25 août 2023.

En cas de réponse positive, le/la candidat.e doit confirmer son admission avant le 5 septembre 2023 et s'inscrire en ligne sur le site de l'Unistra jusqu'au 8 septembre 2023 au plus tard.

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news-3805 Mon, 24 Apr 2023 18:01:58 +0200 Nouvelle parution : Article de Pierre le Roux dans la revue Anthropozoologica n°58 https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/nouvelle-parution-article-de-pierre-le-roux-dans-la-revue-anthropozoologica-n58/ VIENT DE PARAÎTRE / NEW RELEASE (21/04/2023)

Mythes de l’origine du tigre et de ses rayures et de l’origine du taureau portant la terre chez les Jawi de Thaïlande du Sud et les anciens Malais péninsulaires : approche ethnoscientifique d’un symbole social central

Pierre LE ROUX

RÉSUMÉ
Les Jawi de Thaïlande du Sud forment un conservatoire culturel du monde malais péninsulaire ancien dont ils témoignent. L’islam est arrivé chez eux à la fin du xive siècle mais, présent surtout chez les élites et dans la population littorale, il ne s’est répandu à l’intérieur que lentement. De même que les Malais, ils ont été d’abord animistes puis hindouistes, influencés par l’Inde. Ils en conservent l’empreinte dans leurs croyances et pratiques rituelles et dans les mythes relevant du fonds le plus ancien. L’exemple du tigre, prédateur qui domine largement la faune locale et le bestiaire fabuleux des Jawi et des Malais, le montre bien. Le mythe de l’origine du tigre et de celle de ses rayures mêle sources animistes et indiennes à des courants musulmans plus récents et associe au tigre les figures du taureau et du buffle, du lion, de l’archange Gabriel, du diable et de Sayidina Ali, gendre du prophète Mahomet et héros culturel malais.


ABSTRACT
Myths of the origin of the tiger and its stripes and the origin of the bull carrying the earth amongst the Jawi of Southern Thailand and the ancient peninsular Malays: ethnoscientific approach to a central social symbol
The Jawi of Southern Thailand form a cultural conservatory of the ancient peninsular Malay world of which they testify. Islam arrived in their country at the end of the 14th century. However, Islam was present overall among the elites and coastal population and it spread in the highlands only slowly. Like the Malays, they were first animists and then Hindu, influenced by India. They retain the imprint in their ritual beliefs and practices and in the myths of the oldest background. The example of the tiger, a predator that largely dominates the local fauna and the fabulous bestiary of the Jawi and the Malays, shows this well. The myth of the origin of the tiger and that of its stripes mixes animist and Indian sources with more recent Muslim currents and associates with the tiger the figures of the bull and the buffalo, the lion, the archangel Gabriel, the devil and Sayidina Ali, son-in-law of the Prophet Muhammad and Malay cultural hero.


À retrouver sur/Find the article on http://anthropozoologica.com/58/4

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news-3752 Sun, 19 Mar 2023 11:53:22 +0100 Nouvelle parution: numéro spécial de la revue Gradhiva - "Les vies longues de la maison", sous la direction de Marie Durand et Chloé Le Mouel https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/nouvelle-parution-numero-special-de-la-revue-gradhiva-les-vies-longues-de-la-maison-sous-la-di/
Numéro spécial de la revue Gradhiva - "Les vies longues de la maison", 35, 2023

Sous la direction de Marie Durand et Chloé Le Mouel



Une maison est-elle uniquement un assemblage fixe et stable de matériaux et de personnes humaines? L’anthropologie a très tôt fait de la figure de la maison un puissant révélateur de l’organisation des sociétés. L’architecture, elle, s’est questionnée, à partir de la seconde moitié du xxe siècle, sur les effets sociaux des constructions et les usages qu’en ont les habitants. Si ces approches historiques ont été fertiles, ce numéro propose de reconsidérer l’impensé sur lequel elles reposent: les bâtiments y sont traités comme des artefacts aux contours définis. Ils apparaissent comme des constructions « déjà-là », stabilisées dans des limites matérielles et sociales identifiées, dont la permanence viendrait contrebalancer les aléas de l’environnement et du climat. Au contraire, les réflexions croisées des anthropologues, architectes et urbanistes présentées ici se placent dans la lignée des recherches récentes qui prennent en compte les multiples vies, humaines et non humaines qui composent le bâti: insectes, éléments atmosphériques, agentivité des matériaux. Il s’agit donc de réinterroger ce qui forme les maisons en déployant les réflexions dans une perspective de longue durée. De quelles substances et de quelles présences les bâtiments sont-ils faits ? Les regards, les vents ou encore les matériaux des maquettes utilisés par les agences d’architecture en font-ils partie ? Quelles sont les limites matérielles et temporelles déterminant leur existence ? Une ruine peut-elle encore être une maison ? Comment penser la durabilité dans un camp de réfugiés syriens en Jordanie où des abris deviennent des logements pérennes ou au Vanuatu, dans un environnement soumis aux catastrophes « naturelles », où il faut continuellement reconstruire ? Comment, enfin, les agences d’urbanisme et d’architecture redéfinissent-elles aujourd’hui leurs actions en intervenant sur toutes ces présences humaines et non-humaines et prises dans toutes ces temporalités ?

Le numéro est disponible en ligne ici, en open access et en librairie.

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news-3750 Fri, 17 Mar 2023 09:18:18 +0100 Mise en ligne du blog L'anthropologie en partage, CNRS Le Journal https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/mise-en-ligne-du-blog-lanthropologie-en-partage-cnrs-le-journal/ Mise en ligne d’un nouveau blog scientifique, L’Anthropologie en partage, sur le site du Journal du CNRS, créé dans le contexte du focus consacré à l’anthropologie par l’INSHS. 

L’édito du blog est disponible ici : https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/lanthropologie-en-partage/editorial-un-nouveau-blog-sur-lanthropologie. 

Le blog est inauguré par le texte L’ethnomimétisme : comprendre et reproduire des objets rituels, écrit par Fédéric Saumade, Thierry Sarnet et Mathieu Mourey, tous trois membres de l'IDEMEC.  D’autres billets seront disponibles rapidement. 

Éditorial : un nouveau blog sur l'anthropologie par Jérôme Courduriès

On considère souvent que les racines de l’anthropologie sont à chercher dans le siècle des Lumières. Mais en réalité, le questionnement sur l’altérité sociale et culturelle qui est au cœur du projet de l’anthropologie était déjà pratiqué par quelques intellectuels dans l’Antiquité grecque et à l’issue du Moyen Âge, en Europe et dans le monde berbère. Avec la particularité cependant que dans les siècles passés, lorsqu’on découvrait des groupes aux mœurs très différentes de celles des Européens, certains avaient tôt fait de les reléguer hors du giron de l’humanité. 
 
L’Anthropologie a émergé en tant que discipline scientifique aux États-Unis et en Russie, où elle fut parfois au service du gouvernement, puis en Europe entre la fin du XIXe  et le début du XXe siècle. Il s’agissait de comprendre ce qui explique les différences entre des modes de vie observés ici et ailleurs, de voir si, malgré ces différences, suffisamment de points communs subsistaient pour dessiner les contours d’une seule et même humanité et, finalement, de saisir ce qui fonde les groupes humains. Ces questionnements se sont cristallisés dans une discipline scientifique, parmi les plus jeunes des sciences sociales et dont l’institutionnalisation fut longue, particulièrement en Europe et en France. 
 
Pendant longtemps, les anthropologues n’étaient pas seulement des anthropologues. D’abord formé aux mathématiques et à la physique, Franz Boas était géographe, Alice Cunningham Fletcher archéologue, Lewis Henry Morgan était quant à lui juriste, Lucien Lévy-Bruhl et Claude Lévi-Strauss philosophes, Ruth Benedict spécialiste de littérature anglaise, Edward Sapir linguiste et psychologue. Germaine Tillion avait, quant à elle, suivi une formation en archéologie et en préhistoire, Annette Weiner en radiologie et Denise Paulme en histoire du droit. Ces trajectoires individuelles, marquées par des passages d’une discipline à l’autre et beaucoup plus nombreuses que ces quelques exemples, s’expliquent par la quasi-inexistence, pendant longtemps et tout particulièrement en France, d’enseignements dédiés à l’anthropologie dès le premier cycle universitaire. Elles se justifient aussi par le besoin qui s’est fait jour, dans de nombreux champs scientifiques et du débat social, de se saisir de l’altérité culturelle. Il n’est donc guère étonnant de trouver encore aujourd’hui parmi les anthropologues des transfuges également formés en médecine, en droit, en histoire ou en philosophie et qui continuent parfois même à exercer dans ces autres disciplines. 
 
Cette histoire particulière de l’anthropologie fournit un terreau fertile au dialogue interdisciplinaire au sein des sciences humaines et sociales et au-delà. Si bien qu’aujourd’hui, des anthropologues collaborent avec des chercheurs et chercheuses d’autres disciplines, des praticiens, des spécialistes afin de mieux comprendre des phénomènes sociaux complexes qui soulèvent de nombreuses questions pour la science et souvent pour le reste de la société. Les domaines concernés touchent par exemple au rapport des hommes et des femmes avec leur environnement, à l’expérience de la maladie, à l’exposition à des risques sanitaires, industriels ou environnementaux, à la vie intra-utérine, à l’intelligence artificielle, à l’activité économique, aux identités de genre, à l’expérience de l’exil et de la migration, aux modes d’organisation politique… mais ils sont plus divers encore. Par ailleurs, des anthropologues décident de s’aventurer un peu au-delà du périmètre traditionnel de leur discipline et de s’emparer d’objets de recherche d’ordinaire plutôt réservés à d’autres sciences. 
 
Ce sont ces espaces de dialogue et de découverte, ces expériences du décloisonnement de notre discipline que nous vous invitons à arpenter par la lecture de billets spécialement rédigés par des anthropologues qui essaieront de vous faire découvrir leurs questionnements, la manière dont ils et elles travaillent et leur méthode de recueil des données — l’ethnographie. Ce faisant, vous prendrez peut-être le goût de cette première expérience que fait l’anthropologue sur son terrain de recherche : le décentrement de soi. 

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news-3702 Sat, 18 Feb 2023 10:57:59 +0100 Nouvelle parution : Marc-Emmanuel Grandgeorge, 2023, « “Défaire ce qui enserre”. Fabrication, utilisation et symbolique de la corde dans les soins au Gabon » (Techniques et et Culture, 78, 2022) https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/nouvelle-parution-marc-emmanuel-grandgeorge-2023-defaire-ce-qui-enserre-fabrication-utilis/ GRANDGEORGE, Marc-Emmanuel
2023a, « [Version intégrale en ligne] “Défaire ce qui enserre”. Fabrication, utilisation et symbolique de la corde dans les soins au Gabon », Techniques & Culture, 78, 2022, n. s. « Mécaniques rituelles », dir. par Sébastien Galliot, Frédéric Joulian, Pierre Lemonnier, texte intégral en ligne in Suppléments au n. 78, https://journals.openedition.org/tc/17867.

Pour lire l'article en ligne : https://journals.openedition.org/tc/17867

2023b, « [Version abrégée impirmée, texte différent] “Défaire ce qui enserre”. Fabrication, utilisation et symbolique de la corde dans les soins au Gabon », Techniques & Culture, 78, 2022, n. s. « Mécaniques rituelles », dir. par Sébastien Galliot, Frédéric Joulian, Pierre Lemonnier, p. 66-69 [accès restreint].


Résumé de l'article : Le bwitiforme au Gabon un ensemble complexe de sociétés initiatiques à secrets, principalement masculines, que l’on peut définir en tant que religion, culte des ancêtres et des génies fondateurs et rituel à vocation thérapeutique et divinatoire basée sur la manducation ritualisée de râpures d’écorces de la racine d’iboga (Tabernanthe iboga, Baillon). Ses initiés, les nganga, sont des devins et des guérisseurs détenteurs de savoirs en ethnomédecine, ethnobotanique et ethnozoologie. Les sociétés initiatiques liées au bwiti comptent de nombreuses branches et sous-branches avec leurs spécificités propres. D’origine mitsogho, le bwiti est aujourd’hui pratiqué par des groupes ethnolinguistiques différents. Cet article concerne un aspect du bwiti de la branche misökö, sous-branche assenguedia, société initiatique inédite étudiée pour la première fois par l’auteur dans la province du Moyen-Ogooué. Contrairement à d’autres formes de bwiti misökö déjà documentées par d’autres auteurs, l’utilisation systématique de râpures de crâne humain dans les rituels y est prohibée, remplacée par des éléments végétaux. Il présente la chaîne opératoire de fabrication du « serpent », élément principal du rituel thérapeutique dit de la « coupure de corde », spécifique à la branche misökö. Aucune étude approfondie n’y a encore été consacrée alors qu’il est au cœur de la vie quotidienne des nganga, de façon hebdomadaire ou pluri-hebdomadaire. Cette action rituelle obligée de la « coupure de corde » est la première étape de tout processus thérapeutique quel que soit le mal qui « enserre » un malade venu consulter un nganga. Ne pas la mettre en œuvre pourrait avoir de graves conséquences pour le malade car, sans elle, malgré les soins prodigués, la maladie resterait « attachée » à lui et reviendrait périodiquement. Il faut donc couper ce « lien » entre elle et le patient, au moment du traitement que le nganga juge opportun : le patient doit avoir assez de force pour endurer cette épreuve afin de se débarrasser définitivement du mal. Une veillée publique est organisée à cet effet. Du fait du secret couvrant une part des rituels, les séquences ouvertes au public ne montrent que le produit final. Mais c’est en amont et dans les coulisses, hors du regard des non-initiés, que sont préparés les ingrédients nécessaires, sous la forme d’un serpent allégorique appelé « corde », symbolisé par le montage de différents matériaux agrégés et supposé posséder la capacité d’agir sur un plan métaphysique. La chaîne opératoire complète de ce « serpent » est ici présentée, de sa fabrication à son utilisation, incluant la description des gestes et chants rituels mis en œuvre, en soulignant les relations d’interdépendance entre les différents éléments, acteurs et actions qui font l’efficacité du dispositif.

Marc-Emmanuel Grandgeorge, diplômé d'un master 1 de psychologie clinique et d'un master 2 d'anthropologie sociale de l'université de Strasbourg, est doctorant en ethnologie et anthropologie sociale dans le cadre d’une cotutelle de l’université de Strasbourg, école doctorale 519 « Sciences humaines et sociales - Perspectives européennes » (sous la codirection de Pierre Le Roux), et de l’université Omar Bongo, Libreville, Gabon (sous la codirection de Joseph Tonda), membre du laboratoire SAGE (UMR 7363 CNRS & université de Strasbourg), lauréat 2020 de la bourse doctorale Louise Beyrand & Olivier Toussaint.

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Actualités
news-3633 Thu, 26 Jan 2023 16:03:21 +0100 Nouvelle parution 2023 : Dostena Anguelova-Lavergne « L'EUROPE EN OTAGE. Think-tanks, réseaux politiques, financiers, médiatiques et intellectuels » https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/nouvelle-parution-2023-dostena-anguelova-lavergne-leurope-en-otage-think-tanks-reseaux-politi/ Le Murmure éditeur vous annonce avec plaisir la parution de cet ouvrage
The publishing house Le Murmure is pleased to announce the release of this book:

Dostena ANGUELOVA-LAVERGNE

L'EUROPE EN OTAGE
Think-tanks, réseaux politiques, financiers, médiatiques et intellectuels

Auxonne (France), Le Murmure éditeur (coll. « Humanités »), 617 p., 2023

Prélude de Pierre Le Roux
Prologue de Petar-Emile Mitev
Préface de Roland Gori

RÉSUMÉ
La crise de la Covid a souligné, de manière douloureuse, le déficit démocratique et la dépendance géopolitique de l’Union européenne, tout comme l’atrophie de ses réseaux intellectuels et médiatiques. Pourquoi l’Union européenne n’a-t-elle pas tenu sa promesse démocratique, culturelle et sociale après la chute du mur de Berlin en 1989 ? Pourquoi a t-elle géré la crise de 2008 aux dépens des peuples, provoquant ainsi les révoltes des gilets jaunes de France et d’ailleurs, accompagnées par une poussée généralisée du souverainisme ? Dostena Anguelova-Lavergne répond à ces questions à travers une recherche anthropologique inédite sur les réseaux des think-tanks après 1989. Leur développement spectaculaire révèle des processus de transformation profonde du système politique, économique et culturel européen. Les pays de l’Est n’y apparaissent plus comme « élèves de la démocratie », mais comme des laboratoires où le néolibéralisme, promu par les think-tanks, a expérimenté en premier ses « thérapies de choc » avant de les appliquer à l’Ouest. Dans ce système, la consanguinité croissante des élites financières, politiques, médiatiques et intellectuelles bloque l’émergence d’une pensée alternative au service des peuples européens. L’Europe apparaît prise en otage par une économie du savoir et du pouvoir qui détruit son tissu économique, culturel et social. À lire pour comprendre les raisons de la paralysie des élites européennes globalisées qui vivent à l’heure américaine.


* * *

L’auteur
Dostena Anguelova-Lavergne, journaliste et anthropologue, docteur de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, chercheuse associée au laboratoire SAGE (UMR 7363 CNRS & université de Strasbourg), enseigne l’anthropologie politique et l’anthropologie de l’art contemporain à l’université de Strasbourg. Elle est la première à avoir étudié le phénomène des think-tanks dès la fin des années 1990. À partir de sa thèse de doctorat portant sur les réseaux des think-tanks (Paris, EHESS, 2008), elle a publié en Bulgarie un best-seller, Експерти по традиция « Les Experts de la tradition » (Sofia, Iztok-Zapad, 2010). Écrivain et poète, elle a été traduite et publiée dans plusieurs langues.

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Actualités
news-3579 Fri, 30 Dec 2022 10:15:51 +0100 Inscription aux cours pour les étudiant.e.s non spécialistes, deuxième semestre (janvier-mai 2023) https://ethnologie.unistra.fr/formations/cours-pour-les-etudiantes-non-specialistes/ Actualités news-3578 Fri, 30 Dec 2022 10:12:21 +0100 Emplois du temps L3 et M1 deuxième semestre (janvier-mai 2023) https://ethnologie.unistra.fr/formations/emplois-du-temps/ Actualités news-3577 Fri, 30 Dec 2022 09:32:49 +0100 France Culture (Emission Culture Monde – 2e partie « Le Focus du jour ») mardi 27 décembre 2022 : « Chez les Jawi de Thaïlande : pratiques divinatoires pour orienter le cours de la vie » entretien avec Pierre Le Roux https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/france-culture-emission-culture-monde-2e-partie-le-focus-du-jour-mardi-27-decembre-2022/ Entretien de Pierre Le Roux sur les pratiques divinatoires chez les Jawi et les Malais dans l'émission « Cultures Monde » sur France Culture (Radio France)mardi 27 décembre 2022

France Culture – Emission Cultures Monde, Mardi 27 décembre 2022

Série « La tentation de l'occulte »

Épisode 2/4 : Astrologie : l’hindouisme fait main basse sur le destin avec:

Caterina Guenzi maîtresse de conférences en anthropologie à l'EHESS 
Emmanuel Grimaud anthropologue, directeur de recherche CNRS
Pierre Le Roux ethnologue, professeur à l’université de Strasbourg, membre du laboratoire SAGE

Première partie : Astrologie – L’hindouisme fait main basse sur le destin

En Inde, l'astrologie bénéficie d'une véritable reconnaissance officielle. Un phénomène accentué depuis l'arrivée au pouvoir du BJP. En effet, l'usage de l'astrologie participe au rayonnement de l'hindouisme. Qu’ils soient politiciens en campagne, investisseurs soucieux de faire le meilleur placement, stars du cricket, ou amoureux transi voulant faire valider son choix pour envisager une vie commune… en Inde, de quel milieu qu’il soit, tout le monde ou presque demande à l’astrologie védique de l’aider à trouver la route à suivre. Cette astrologie est très différente de celle pratiquée en France puisque la discipline, certes issue de la religion hindoue, y est néanmoins considérée comme une science. Entre croyance en un ordre cosmique et analyse basée sur des lois astronomiques, les astrologues indiens sont à la fois prêtres et chercheurs, astrophysiciens et devins. Cette industrie de la destinée fonctionne à plein. Or, au-delà de cet enjeu économique indéniable, l’astrologie védique est aussi un marqueur identitaire fort pour les Hindous, et plus encore pour le BJP, le parti nationaliste du Premier ministre Narendra Modi. Pour répondre à ces questions, Julie Gacon reçoit Caterina Guenzi, maîtresse de conférences en anthropologie à l’EHESS et Emmanuel Grimaud, anthropologue et directeur de recherche au CNRS.

Seconde partie : le focus du jour – Chez les Jawi de Thaïlande : les pratiques divinatoires pour orienter le cours de sa vie (entretien avec Pierre Le Roux)

En Asie du Sud-Est, l’influence des pratiques divinatoires hindouistes comme celle de l’astrologie s’est ressentie depuis plusieurs siècles. Mais si la modernité a eu tendance à réduire le recours à ces pratiques, ce n'est pas terminé. En Thaïlande du Sud, les Jawi, des anciens Malais, construisent tous leurs choix quotidiens grâce aux pratiques augurales. Souvent, c’est aux chamanes qu’ils font appel pour leur indiquer les rites à suivre afin de mener à bien leurs différents projets, que ce soit pour entreprendre un voyage ou pour la rentrée à l’université.

Une émission préparée par Barthélémy Gaillard et Julie Ducos

Pour écouter l'émission : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures-monde/astrologie-l-hindouisme-fait-main-basse-sur-le-destin-4297350

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Actualités
news-3479 Sun, 06 Nov 2022 18:24:21 +0100 Terrain collectif des étudiant.e.s de master 1 en Pays de Bitche, 10-14 octobre 2022 https://ethnologie.unistra.fr/formations/terrains/terrains-collectifs-des-etudiantes-de-master-1/terrain-collectif-des-etudiantes-de-master-1-en-pays-de-bitche-10-14-octobre-2022/ Du lundi 10 octobre au vendredi 14 octobre 2022, les étudiantes et étudiants du Master 1 «Anthropologie sociale et culturelle» ont participé à une enquête de terrain collective dans le Pays de Bitche (Moselle, Grand Est). Actualités news-3478 Sun, 06 Nov 2022 16:20:16 +0100 Parution - Bornéo à cœur. Hommage à Bernard Sellato, argonaute de la forêt tropicale - Pierre Le Roux, Alexander Adelaar, Bernard Moizo (dir.) https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/parution-borneo-a-coeur-hommage-a-bernard-sellato-argonaute-de-la-foret-tropicale-pierre-le-rou/ Les éditions du Murmure, les coordinateurs scientifiques et les contributeurs vous annoncent avec plaisir la parution de cet ouvrage collectif en hommage à l’ethnologue et historien passe-muraille Bernard Sellato.

The publishing house Le Murmure, the scientific editors and the contributors are happy to announce the release of this book in tribute to the interdisciplinary social anthropologist and historian Bernard Sellato.

Pierre Le Roux, Alexander Adelaar, Bernard Moizo (dir.)

Bornéo à cœur. Hommage à Bernard Sellato, argonaute de la forêt tropicale
Borneo at Heart. A Tribute to Bernard Sellato, Argonaut of the Tropical Rainforest


Auxonne (France), Le Murmure éditeur (coll. « Humanités »),
français & anglais/French and English
publié avec le concours de l'Institut de recherche pour le développement
1083 p., cartes, photos, dessins/maps, photos, drawings 
https://www.editions-du-murmure.fr/collection-u-limit.b/s470586p/Borneo-a-coeur-Hommage-a-Bernard-Sellato-L-Argonaute-de-la-foret-tropicale
ISBN : 978-2-373-060-485
Prix public TTC/Public price incl. tax : 35 €


Pour commander l’ouvrage/To order this book : 
info@editions-du-murmure.fr

Résumé de l'éditeur

Géologue, consultant international, puis historien et ethnologue, directeur de recherche au CNRS, aujourd’hui émérite, Bernard Sellato sillonne Bornéo depuis 1973. Dans cet ouvrage, vingt-sept auteurs d’une douzaine de pays rendent hommage à ce passe-muraille hors norme. Au fil d’un demi-siècle, il a fréquenté une quarantaine de sociétés de l’île, établi la phonologie de leurs langues, éclairé leurs mythes, leurs rites et leurs cosmogonies, ainsi que leur histoire et leur préhistoire, documenté leur art et leur artisanat, examiné l’interface entre forêt tropicale et sociétés humaines, clarifié la transition du nomadisme forestier à l’agriculture et à la sédentarité, étudié le commerce des produits forestiers et les modes de diffusion ethnoculturelle, mettant au jour les processus générateurs d’ethnicité. Si l’essentiel des nombreux ouvrages et articles de Bernard Sellato concerne Bornéo, la portée heuristique de son œuvre relève autant de l’anthropologie sociale que de l’ethnologie régionale.
 
Abstract
A geologist, international consultant, then historian and social anthropologist, senior research scholar (now emeritus) with the French CNRS, Bernard Sellato has been crisscrossing Borneo since 1973. In this book, twenty-seven researchers from a dozen countries pay tribute to this unusual interdisciplinary scientist. Across half a century, he has investigated over forty societies of the island, describing the phonology of their languages, shedding light on their myths, rites, and cosmogonies, as well as on their history and prehistory, documenting their arts and crafts, examining the interface between tropical forest and human societies, clarifying the transition from forest nomadism to farming and a settled way of life, and studying the trade in forest products and modes of ethno-cultural diffusion to uncover ethnicity-generating processes. If his many publications mostly concern Borneo, the heuristic scope of his work falls under social anthropology as much as under area studies or regional ethnology.


avec des contributions de/with contributions by
Alexander ADELAAR (linguiste austronésianiste, University of Melbourne, Australie), Junita ARNELD (ethnologue, Museo delle Culture, Lugano, Suisse, & Universitas Trisakti, Jakarta, Indonésie), Adela BAER (anthropologue médicale, Oregon State University, Portland, États-Unis), Jean BAFFIE (socio-anthropologue, CNRS, IrAsia, Marseille, France), Pascal COUDERC (ethnologue, Québec, Canada), Hubert FORESTIER (archéologue préhistorien, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, France), James J. FOX (anthropologue, Australian National University, Canberra, Australie), Michel GRENET (archéologue préhistorien, université Jean-Jaurès, Toulouse, France), Antonio J. GUERREIRO (ethnologue, IrAsia, Marseille, France), Philippe HAMMAN (sociologue, université de Strasbourg, France), Michael HEPPELL (anthropologue, Melbourne, Australie), Luc JALLOT (archéologue préhistorien, université Paul-Valéry, Montpellier, France), Roger KERSHAW (anthropologue, Londres, Royaume-Uni), Victor T. KING (anthropologue, Universiti Brunei Darussalam, Brunei), Miyako KOIZUMI (ethnobotaniste et anthropologue, Kyoto University, Japon), Pierre LE ROUX (ethnologue, université de Strasbourg, France), LYE Tuck-Po (anthropologue, Universiti Sains Malaysia, Penang, Malaisie), Paolo MAIULLARI (conservateur, Museo delle Culture, Lugano, Suisse), Pierre-Yves MANGUIN (historien et archéologue, École française d’Extrême-Orient, Paris, France), Valerie MASHMAN (anthropologue, New Sarawak Museum, Kuching, Malaisie), Johann MATHIEU (maraîcher et anthropologue, La Ferme Affable, Liederschiedt, Pays de Bitche, Lorraine, France), Bernard MOIZO (socio-anthropologue, Institut de recherche pour le développement, Montpellier, France), Nao-Cosme RÉMON (ethnologue, Florès, Indonésie orientale), Jérôme ROUSSEAU (anthropologue, McGill University, Montréal, Canada), Peter G. SERCOMBE (sociolinguiste, Newcastle University, Royaume-Uni), Antonia SORIENTE (linguiste, L’Orientale, université de Naples, Italie), Robert L. WINZELER (anthropologue, University of Nevada, Reno, États-Unis).


Table des matières/Table of Contents
Remerciements/Acknowledgement
Préface. Pierre Le Roux, « De géologue à anthropologue : Bernard Sellato, l’argonaute de la forêt »
suivi de « Travaux de Bernard Sellato » / Foreword. Alexander Adelaar, “About Bernard”
Avant-propos. Bernard Moizo, « Du minéral au sociétal. Parcours d’un ethnologue semeur de cailloux : le riche itinéraire d’un curieux passionné »
Alexander Adelaar, « Quelques vues sur l’histoire du peuplement de Madagascar »
Junita Arneld & Paolo Maiullari, « Une icône identitaire du peuple ngaju : les chapeaux cérémoniels sapuyung daré »
Adela Baer, “The Edible child and the myth of the origin of food plants in Southeast Asia”
Jean Baffie, « De l’extranéité du roi : le cas thaï »
Pascal Couderc, « Aux origines du tahtum. Épopée et histoire au sud de Bornéo »
Hubert Forestier & Michel Grenet, « La préhistoire de la pierre taillée à Bornéo. Cinquante mille ans d’inventions techniques »
James J. Fox, “The Relationship terminologies of Madagascar”
Antonio J. Guerreiro, “Tokens from the Spirits. Charms and Amulets from Borneo”
Philippe Hamman, « D’une nature interdisciplinaire… ou appréhender “en continu” les rapports natures-sociétés »
Michael Heppell, “Skeuomorphs and Iban history”
Luc Jallot, « Un genre de “troisième sexe” ? Hybridation sexuelle, statues-menhirs et sociétés genrées au Néolithique »
Roger Kershaw, “Brunei. Rituals of defence in a newly independent, ancient Malay sultanate”
Victor T. King, “Revisiting social organisation and identity in Borneo”
Miyako Koizumi, “Variation in ethnobotanical knowledge among Eastern and Western Penan. The role of local factors”
Pierre Le Roux, « Reconnaissances à Bornéo. Rivières Kelai et Segah en 1989 et rivières Tubu et Malinau en 1990 (province de Kalimantan Timur, Indonésie) »
Lye Tuck-Po, “Images of self and other in an ethnohistory of the Batek of Pahang, Malaysia”
Pierre-Yves Manguin, “Borneo and Southeast Asia in early historic times”
Valerie Mashman, “The song of Dayang. Reflections on value in the Kelabit highlands”
Johann Mathieu, « Du prestige maraîcher en France. Pour une “agrologie” du maraîchage français »
Bernard Moizo, « Pactes d’alliance et gestion des ressources dans le sud-ouest de Madagascar : des leurres participatifs ? »
Nao-Cosme Rémon, « “Nos ancêtres ont fui Goa”. Récits de migration et d’installation des Riung de Flores (Indonésie orientale) »
Jérôme Rousseau, « La stratification chez les Kayan. Une contradiction entre théorie et pratique »
Peter Sercombe, “The Changing face of Penan nomenclature in Brunei”
Antonia Soriente, “Language contact in Borneo. The influence of Indonesian on Kenyah and Punan of Kalimantan”
Robert L. Winzeler, “Two patterns of architectural change in Borneo”
Biographie des contributeurs/Biography of the contributors

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Actualités
news-3325 Tue, 06 Sep 2022 11:53:56 +0200 Parution du n°4 de la revue Sources. Matériaux & Terrains en études africaines. coordonné par Luisa Arango (Unistra, SAGE, CEDEJ Khartoum), Émilie Guitard (PRODIG) et Émilie Lavie (PRODIG) https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/parution-du-n4-de-la-revue-sources-materiaux-terrains-en-etudes-africaines-coordonne-par-luisa/ Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du numéro 4 de la revue Sources. Matériaux & Terrains en études africaines :
« Knowing Nature. Savoirs environnementaux »
coordonné par Luisa Arango (Unistra, SAGE, CEDEJ Khartoum), Émilie Guitard (PRODIG) et Émilie Lavie (PRODIG).

Le numéro est disponible ici : https://www.sources-journal.org/791

En Afrique, les savoirs sur l’environnement et la nature ont pris une importance cruciale dans un contexte d’aggravation des crises écologiques. Ils soulèvent des questions majeures portant sur leur production et leur diffusion. Qu’est ce qui est considéré comme relevant du savoir ou de l’ignorance sur l’environnement ? Comment, par qui et pour qui ces savoirs sont-ils produits ? À quoi servent-ils ? De quelle façon et par quels moyens circulent-ils ? Qui est considéré·e savant·e ? Et comment se construisent et se contestent les hiérarchies épistémologiques sur la nature ? Les articles et les entretiens de ce numéro spécial abordent ces questions depuis Madagascar, le Mozambique, l’Éthiopie, le Kenya, le Soudan, la Guinée, la Sierra Leone, le Nigeria et le Cameroun. Ils questionnent les savoirs environnementaux de manière originale en partant des supports et des matériaux dans lesquels ces savoirs s’incarnent : carottes de sol, comptes rendus de réunions d’associations environnementalistes, textes législatifs, protocoles internationaux, prospectus touristiques ou brochures de communication pour des campagnes sanitaires. Une fois collectés, classifiés et remis en contexte, ces objets sont à la fois des lieux de savoir et des sources d’analyse au fondement des recherches en sciences sociales sur l’environnement en Afrique.

En anglais : https://www.sources-journal.org/350

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Actualités
news-3254 Tue, 23 Aug 2022 08:47:28 +0200 Alla fine del mondo https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/alla-fine-del-mondo/ Dans l'émission "Seidisera Magazine" de Rete 1, Geremia Cometti parle avec Daniela Fabello de l'histoire des Yagán et des leurs luttes contre l'installation de l'industrie de l'élevage du saumon en Patagonie chilienne.

Écoutez l'émission ici (en italien)

Retranscription et traduction de l'entretien en espagnol de Francisco Cerda (en español)

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Actualités
news-1978 Mon, 01 Aug 2022 14:59:00 +0200 Rentrée 2022-2023-Emplois du temps prévisionnels et réunions de rentrée des différentes formations https://ethnologie.unistra.fr/formations/emplois-du-temps/ Les dates des réunions de rentrée, et les emplois du temps téléchargeables de la Licence 3 Ethnologie, du Master 1 et 2 Anthropologie et du Master Muséologie Actualités news-2866 Wed, 27 Apr 2022 07:02:41 +0200 Le forme del visibile https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/le-forme-del-visibile/ Dans l'émission "Diderot" de Rete 2  Geremia Cometti parle des travaux de Philippe Descola.

Écoutez l'émission ici (en italien)

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Actualités
news-2782 Wed, 02 Mar 2022 20:13:16 +0100 Premier numéro de la revue étudiante d'anthropologie IN:SIGHT ! Un projet initié et porté par l'association d'ethnologie de Strasbourg https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/premier-numero-de-la-revue-etudiante-danthropologie-insight-un-projet-initie-et-porte-par-lasso/ L'association d'ethnologie a le grand plaisir de vous annoncer :

la publication de la première édition de la revue étudiante d'anthropologie, IN:SIGHTS.


C'est une revue qui a été initiée par l'Association d'ethnologie de Strasbourg durant la mandature 2020-2021, et qui a été créée en collaboration avec 13 associations partenaires, répartis à travers toute l'Europe.


Cette première édition compte 33 contributions, réalisées par des étudiant.e.s provenant de 10 pays différents, et sur divers sujets en lien avec l'anthropologie.


Découvrez la publication en ligne : https://insights-journal.com/latest-publication/

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Actualités
news-2755 Tue, 22 Feb 2022 21:21:41 +0100 Hommage à Cristina Calderón https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/hommage-a-cristina-calderon/ Tribune de Geremia Cometti en hommage à Cristina Calderón de communauté Yagan, Patagonie chilienne parue le 22 février 2022 dans Libération  et le 25 février dans Le Courrier

Ci-dessous le texte en français, en espagnol et en anglais:

Cristina Calderón, la seule personne qui parlait couramment la langue Yagan, s’est éteinte à 93 ans

Cristina Calderón est décédée ce jeudi 16 février dans l’hôpital de Punta Arenas, capitale de la région de Magallanes en Patagonie chilienne. Elle avait été évacuée la veille depuis Puerto Williams, sur l’île Navarino, où elle habitait avec les autres Yagan, dans le village-quartier de Villa Ukika.

Sa mort a été annoncée par sa fille, Lidia González Calderón, actuelle vice-présidente adjointe de l’Assemblée constituante du Chili. Cette dernière représente les communauté Yagan, la plus australe du monde, dans l’important rôle d’écriture de la nouvelle Constitution, au sein de laquelle les peuples autochtones espèrent que l’État chilien leur reconnaitra finalement des droits fondamentaux que cinq siècles de colonisation leur ont retiré.

Dans ces jours, la plupart des journaux parlent de la mort de « la dernière locutrice d’une langue autochtone ». Il y a quelques années, ils auraient probablement parlé de « la dernière Yagan », comme cela a été le cas après la mort de Lola Kiepja en 1966, dernière locutrice de la langue Selk’nam, communauté voisine des Yagan en Terre de Feu. Les anthropologues eux-mêmes ont véhiculé cette image de « la dernière descendante des Selk’nam » à l’époque de la mort de Lola Kiepja, très probablement avec l’objectif de souligner les conséquences de la colonisation sur ces terres de la Fin du monde. Ils n’avaient pas réalisé que cette étiquette allait coûter cher aux descendants Selk’nam qui revendiquent encore aujourd’hui leur existence. Cristina Calderón et les autres Yagan connaissaient bien ce qu’ont vécu les Selk’nam après la mort de Lola Kiepja. Pour cette raison, Cristina Calderón répétait souvent qu’elle était la seule qui savait encore parler cette langue couramment, mais elle tenait toujours à souligner qu’elle n’était absolument pas la dernière Yagan, ni la dernière locutrice. Elle a travaillé dans les dernières années de sa vie avec sa petite-fille Cristina Zárraga pour garder cette langue vivante. D’autres Yagan de Villa Ukika la connaissent partiellement, et c’est un des objectifs de la nouvelle génération de Yagan que de revitaliser cette langue vernaculaire.

Cristina Calderón, connue par toutes et tous avec le nom d’Abuela (Grand-mère), avait été reconnue en 2009 par l’État chilien comme un « trésor humain vivant ». Son histoire, très bien résumée par sa petite-fille dans le livre Cristina Calderón. Memorias de mi abuela yagan[1], a été marquée par toutes les conséquences de la colonisation. Jusqu’aux années 1960, elle a vécu dans différents endroits du canal de Beagle entre l’Argentine et le Chili, jusqu’à ce que l’État chilien décide d’installer tous les Yagan à Villa Ukika, non loin de la base militaire de Puerto Williams. Les années suivantes, elle a vécu l’arrivée de la dictature de Pinochet et les tensions croissantes avec l’Argentine pour l’accès à l’Antarctique. Vivre aux côtés des militaires n’a pas été simple, et les Yagan ont souffert toutes sortes de discriminations, leur intimant souvent un sentiment de honte d’être autochtones. C’est un raccourci, mais il n’est pas vraiment étonnant de penser qu’une langue s’est presque perdue dans ce contexte.

J’ai eu l’opportunité de vivre à Villa Ukika de janvier à mars 2020, et chaque jour Cristina recevait trois ou quatre visites dans sa maison. Elle accueillait tout le monde avec le sourire. Comme me l’a confié en février 2020 Alberto Serrano, directeur du « Musée anthropologique Martin Gusinde » de Puerto Williams : « Je ne peux pas parler pour elle, mais je peux présumer d’après ce que j’ai vu et entendu, qu’elle a été toujours fière d’être Yagan. Dans le passé c’était quelque chose de plus intime en raison des discriminations que les Yagan ont subi, mais aujourd’hui c’est différent et cette fierté est plus publique pour elle comme pour les autres Yagan. ».

Gabriel Boric, président élu du Chili et originaire de Punta Arenas a lui aussi rendu hommage à Cristina Calderón : « Son amour, ses enseignements et ses luttes depuis le Sud du Monde, là où tout commence, resteront éternels. Un gros câlin à toute sa famille et à Villa Ukika. Vous n’êtes pas seules et seuls ». Je trouve les mots de Boric porteurs d’une certaine force symbolique, puisqu’il parle d’ « où tout commence » pour en finir avec l’image ethnocentrique qui consiste à considérer la Patagonie comme la « fin du monde », comme quelque chose qui se termine. Là-bas, malgré la triste nouvelle de la mort de l’Abuela Cristina, quelque chose est en train de commencer. En réalité, cela a déjà commencé depuis quelques temps et je pense au terme de « lutte » utilisé par le président élu. En effet, depuis 2019, les Yagan luttent contre l’arrivée massive de l’industrie du saumon dans le canal de Beagle. Lorsqu’en mars 2019, le Roi et la Reine de Norvège ont visité la région pour promouvoir les activités des entreprises norvégiennes en Patagonie, les Yagan ont organisé des manifestations d’opposition, dès leur arrivée sur l’île Navarino. L’Abuela Cristina en personne est allée dire au Roi et la Reine qu’ils n’étaient pas les bienvenus dans leurs mers. Grâce à cette lutte, les autorités chiliennes ont obligé l’industrie du saumon à retirer leurs cages du canal de Beagle.

Cristina Calderón les a malheureusement quittés. Mais la jeune génération de Yagan savait qu’un jour elle allait partir. Dans toutes les luttes futures des Yagan, à l’Assemble à Santiago du Chili comme sur le terrain en Patagonie, la mémoire de Cristina les accompagnera comme sa fille Lidia l’a déclaré : « Tout ce que je ferai dans mon travail sera en ton nom et au nom des Yagan ».

Cristina Calderón, la única persona que hablaba con fluidez la lengua yagán, murió a los 93 años

Cristina Calderón falleció el jueves 16 de febrero de 2022 en el hospital de Punta Arenas, capital de la región de Magallanes, en la Patagonia chilena. Había sido evacuada el día anterior desde Puerto Williams, en la isla Navarino, donde vivía con otros yaganes en Villa Ukika.

Su muerte fue anunciada por su hija, Lidia González Calderón, actual vicepresidenta adjunta de la Convención Constitucional de Chile. Lidia representa a la comunidad Yagán, la mas austral del mundo, en el importante papel de redactar la nueva Constitución chilena, en la que los pueblos indígenas esperan que el Estado chileno reconozca por fin algunos de los derechos fundamentales que cinco siglos de colonización les han privado.

En estos días de luto, la mayoría de los periódicos hablan de la muerte de la última persona que hablaba una lengua indígena. Hace unos años, probablemente habría sido llamada “la última Yagán”, como ocurrió tras la muerte de Lola Kiepja en 1966, la última hablante de la lengua Selk’nam, una comunidad cercana a los yaganes en Tierra del Fuego. Los mismos antropólogos transmitieron esta imagen de la última descendiente Selk’nam en el momento de la muerte de Lola Kiepja, muy probablemente para poner de manifiesto las consecuencias de la colonización en estas tierras del Fin del Mundo. Sin embargo, no se dieron cuenta de que esta etiqueta les costaría muy caro a los descendientes de los Selk’nam, que aún reclaman su existencia. Cristina Calderón y los demás yaganes eran y son muy conscientes de lo que vivieron sus vecinos Selk’nam tras la muerte de Lola Kiepja. Por eso, Cristina Calderón repetía a menudo que era la única que aún podía hablar correctamente la lengua, pero siempre se esforzaba por subrayar que no era en absoluto la última yagana ni la última hablante. De hecho, Cristina Calderón trabajó en los últimos años de su vida con su nieta Cristina Zárraga para mantener viva la lengua. Otros yaganes de Villa Ukika la conocen parcialmente y uno de los objetivos de la nueva generación de yaganes es revitalizar esta lengua vernácula.

Cristina Calderón, conocida por todos como la Abuela Cristina, fue reconocida en 2009 por el Estado chileno con el título de “Tesoro humano vivo”. Su vida, muy bien resumida por su nieta en el libro Cristina Calderón. Memorias de mi abuela yagan[1], estuvo marcada por todas las consecuencias de la colonización. Hasta los años 60, vivió en distintos puntos del Canal Beagle entre Argentina y Chile, hasta que el Estado chileno decidió reagrupar a todos los yaganes en Villa Ukika, no lejos de la base militar de Puerto Williams. En los años siguientes, la Abuela vivió la llegada de la dictadura de Pinochet y las crecientes tensiones con Argentina por el acceso estratégico a los territorios antárticos. La convivencia con los militares no fue fácil para los yaganes, que sufrieron todo tipo de discriminación que llevó algunos a esconder su origen indígena. No es sorprendente que una lengua haya casi desaparecido en este contexto.

Antes de que llegara la pandemia del covid-19, tuve la oportunidad de vivir en Villa Ukika de enero a marzo de 2020. Cada día Cristina recibía tres o cuatro visitas en su casa. Recibía a todos con una sonrisa. Como me dijo Alberto Serrano, director del “Museo Antropológico Martín Gusinde” de Puerto Williams, en febrero de 2020: “No puedo hablar por ella, pero puedo suponer, por lo que vi y escuché, que siempre estuvo orgullosa de ser Yagán. Pero en el pasado era algo más íntimo y reservado por todas las discriminaciones que han subido. Ahora es diferente y este orgullo es mas publico por ella y por los otros yaganes”.

Gabriel Boric, presidente electo de Chile y originario de Punta Arenas, también rindió homenaje a Cristina Calderón: “Su cariño, sus enseñanzas y sus luchas desde el Sur del mundo, donde todo comienza, seguirán vivos por siempre. Un fuerte abrazo gigante a toda su familia y Villa Ukika. No están solas y solos”. Me parece que las palabras de Boric tienen una cierta fuerza simbólica, ya que habla de “donde todo comienza” para acabar con la imagen etnocéntrica de la Patagonia como el “Fin del Mundo”. Allí, a pesar de la triste noticia de la muerte de la Abuela Cristina, algo está empezando. De hecho, ya ha comenzado desde hace tiempo. Desde 2019, los yaganes luchan contra la llegada masiva de la industria salmonera al Canal de Beagle. Cuando en marzo de 2019 los Reyes de Noruega visitaron la región para promocionar las actividades de las empresas noruegas en la Patagonia, los yaganes organizaron varias protestas contra su visita a la isla Navarino. La propia Abuela Cristina fue a decirle al rey y a la reina en persona que no eran bienvenidos en sus mares. Gracias a sus protestas, las autoridades chilenas obligaron a la industria salmonera a retirar las jaulas de salmón que ya estaban instaladas en el Canal de Beagle.

Cristina Calderón, lamentablemente, los ha dejado. Pero la joven generación de yaganes era consciente de que un día se iría. En todas sus luchas futuras, en la Convención Constitucional de Santiago de Chile y en el campo en Patagonia, la memoria de Cristina los acompañará como dijo su hija Lidia: “Todo lo que haga en el trabajo en el que estoy, será en tu nombre. Y en él, estará representado también tu pueblo”.

Cristina Calderón, the only fluent speaker of the Yagan language, has died aged 93

Cristina Calderón died on Thursday 16th of February in the hospital in Punta Arenas, capital of the Magallanes region in the Chilean Patagonia. She had been evacuated the day before from Puerto Williams, on Navarino Island, where she lived with the other Yagan in the village of Villa Ukika.

Her death was announced by her daughter, Lidia González Calderón, who is currently the Deputy Vice-President of the Constituent Assembly of Chile. She represents the Yagan community in the important role of writing the new Constitution, in which indigenous peoples hope that the Chilean State will finally recognise their fundamental rights, which five centuries of colonisation have taken away.

Nowadays, most newspapers talk about the death of “the last speaker of an indigenous language”. A few years ago, they would probably have spoken of “the last Yagan”, as was the case after the death of Lola Kiepja in 1966, the last speaker of the Selk’nam language, a neighbouring community of the Yagan in the Tierra del Fuego. Anthropologists themselves conveyed this image of the “last Selk’nam descendant” at the time of Lola Kiepja’s death, most probably with the aim of highlighting the consequences of colonisation in these lands at the end of the world. They did not realise that this label would cost a lot for the Selk’nam descendants who still claim their existence. Cristina Calderón and the other Yagan were well aware of what the Selk’nam experienced after the death of Lola Kiepja. For this reason, Cristina Calderón often repeated that she was the only one who still knew how to speak the language fluently, but she was always keen to stress that she was by no means the last Yagan, nor the last speaker. She worked in the last years of her life with her granddaughter Cristina Zárraga to keep the language alive. Other Yagans from Villa Ukika know some of it, and it is one of the purposes of the new generation of Yagan to revitalise this vernacular language.

Cristina Calderón, known to all as Abuela Cristina (Grandmother Cristina), was recognised in 2009 by the Chilean State as a “living human treasure”. Her story, very well summarised by her granddaughter in the book Cristina Calderón. Memorias de mi abuela yagan[1], was marked by all the consequences of colonisation. Until the 1960s, she lived in different parts of the Beagle Channel between Argentina and Chile, until the Chilean State decided to settle all the Yagan in Villa Ukika, not far from the military base in Puerto Williams. In the following years, she lived through the arrival of the Pinochet dictatorship and the growing tensions with Argentina over access to Antarctica. Living alongside the military was not easy, and the Yagan suffered a lot of discrimination, making some of them feel ashamed of being indigenous. This is a shortcut, but it is not really surprising to think that a language was almost lost in this context.

I had the opportunity to live in Villa Ukika from January to March 2020, and every day Cristina had three or four visitors in her house. She welcomed everyone with a smile. As Alberto Serrano, director of the “Martin Gusinde Anthropological Museum” in Puerto Williams, told me in February 2020: “I can’t speak for her, but I can assume from what I have seen and heard that she has always been proud to be Yagan. But in the past, it was something more intimate for her because of all the discriminations that they had suffered. Now it’s different and this pride is more public for her and for the other Yagan”.

Gabriel Boric, President-elect of Chile and a native of Punta Arenas, also paid tribute to Cristina Calderón: “Her love, her teachings and her struggles from the South of the World, where it all begins, will remain eternal. A big hug to all her family and to Villa Ukika. You are not alone”. I find Boric’s words have a certain symbolic force, as he speaks of “where it all begins” to put an end to the ethnocentric image of Patagonia as the “end of the world”, as something that ends. There, despite the sad news of Abuela Cristina’s death, something is beginning. In fact, it has already begun for some time, and I am thinking about the term “struggles” used by the president-elect. Indeed, since 2019, the Yagan have been fighting against the massive arrival of the salmon industry in the Beagle Channel. When in March 2019, the King and Queen of Norway visited the region to promote the activities of Norwegian companies in Patagonia, the Yagan organised protests in opposition, as soon as they arrived on Navarino Island. The Abuela Cristina herself went to tell the King and Queen that they were not welcome in their seas. As a result of this struggle, the Chilean authorities forced the salmon industry to remove their cages from the Beagle Channel.

Cristina Calderón has unfortunately left them now. But the younger generation of Yagan knew that one day she would leave. In all future struggles of the Yagan, both in the Assembly in Santiago de Chile and in the field in Patagonia, Cristina’s memory will accompany them as her daughter Lidia said: “Everything I will do in my work will be in your name and in the name of the Yagan”.


[1] Cristina Zárraga, 2016, Cristina Calderón. Memorias de mi abuela yagan, Punta Arenas, La Prensa Austral Impresos.

 




 

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Actualités
news-2615 Fri, 03 Dec 2021 17:46:15 +0100 Prix Guy Ourisson 2021 https://ethnologie.unistra.fr/actualites/actualite/news/prix-guy-ourisson-2021/ Le Cercle Gutenberg s’est réuni en jury le mercredi 24 novembre 2021 pour attribuer, pour la quatorzième fois, ses Prix Guy Ourisson, d’un montant de 5 000 € chacun, destinés à des chercheurs de 40 ans ou moins, menant des recherches particulièrement prometteuses en Alsace.

Six mécènes ont accepté de financer chacun un Prix Guy Ourisson cette année. Il s’agit de la Région Grand Est, l’Eurométropole de Strasbourg, la Fondation Université de Strasbourg, l’Université de Haute Alsace, la Fondation pour la recherche en Chimie et la Société des Amis des Universités de l’Académie de Strasbourg. Par ailleurs, des donateurs individuels, qui ont souhaité garder l’anonymat, ont faits des dons au Cercle Gutenberg qui, lorsque leur cumul atteindra 5000 € nous permettront de financer un Prix Guy Ourisson supplémentaire.

Le Cercle Gutenberg remercie très sincèrement tous les donateurs publics et privés qui lui permettent d’attribuer des Prix Guy Ourisson chaque année depuis 2008.

Malgré les difficultés liées à la pandémie le Cercle Gutenberg a enregistré cette année vingt-trois candidatures de très grande qualité, ce qui témoigne du dynamisme de la recherche alsacienne et de l’appréciation du Prix Guy Ourisson par les jeunes chercheurs prometteurs qui y voient une reconnaissance par leurs pairs et un moyen d’accélérer leurs recherches.

Le jury, qui attribue les prix sans aucune préférence disciplinaire, tient à souligner que tous les dossiers reçus étaient de grande qualité, ce qui a considérablement compliqué son travail.

Les six Prix Guy Ourisson 2021 ont été attribués, par ordre alphabétique, à :

-  Alexandre CHARLET, né le 24 novembre 1982, Chargé de Recherches CNRS à l'Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives, INCI , UPR 3212,

-  Geremia COMETTI, né le 14 janvier 1983, Directeur de l’Institut d’Ethnologie de l’Université de Strasbourg, membre du laboratoire LinCS (Lab for interdisciplinary cultural studies) UMR 7367,

- Alexandre DETAPPE, né le 31 octobre 1989, Responsable du laboratoire de recherche nano translationnelle de l’Institut de Cancérologie Strasbourg-Europe (ICANS), chercheur affilié à l’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, UMR 7178,

- Pawel DYDIO, né le 16 janvier 1985, Maitre de Conférences à l’Institut de Science et d’Ingénierie Supramoléculaires ISIS, UMR 7006,

-  Fanny KIEFFER, née le 20 juin 1982, Maitre de Conférence en histoire de l’art moderne et en histoire des sciences, membre du laboratoire Arts, Civilisations et Histoire de l’Europe, ARCHE, UR 3400,

-  Pierre PY, né le 11 octobre 1983, Chargé de Recherches CNRS à l’Institut de Recherches en Mathématiques Avancées, IRMA, UMR 7105.

Le jury félicite très chaleureusement ces six lauréats qui mènent dans leurs domaines respectifs des recherches reconnues et très prometteuses.

Les lauréats recevront chacun un chèque de 5 000 € à l’occasion d’une cérémonie qui sera organisée au cours du premier trimestre 2022 et qui associera les mécènes publics et privés qui ont doté ces prix.

Le jury, qui a beaucoup regretté de n’avoir que six prix à attribuer, tient à saluer la très grande qualité des autres candidats. Il les invite à persévérer dans leurs recherches et à tenir leurs dossiers à jour pour une éventuelle nouvelle candidature en 2022, à condition de ne pas dépasser l’âge de 40 ans (majoré d’un an par enfant pour les candidatures féminines) au 1er janvier 2022. Il note qu’un quart des dossiers reçus seulement correspondaient à des candidatures féminines, et cette autocensure lui parait aussi regrettable qu’injustifiée.  Il rappelle aussi avec insistance que ces prix sont ouverts à toutes les disciplines et aux deux départements alsaciens. 

Le Cercle Gutenberg tient à renouveler ses remerciements les plus chaleureux à tous ses mécènes. Sans eux, ses prix honorant la mémoire de Guy Ourisson et l’excellence de nos jeunes chercheurs, ne pourraient exister. La qualité des dossiers de candidatures reçus témoigne tout à la fois de la pertinence de ces prix, de la qualité et de la diversité des recherches menées en Alsace et de la nécessité pour nos laboratoires de rester attractifs pour les jeunes générations de chercheurs, de toutes provenances géographiques et thématiques.

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news-2520 Wed, 27 Oct 2021 12:46:56 +0200 Book Launch: The Anthroposcene of Weather and Climate: Ethnographic Contributions to the Climate Change Debate https://ethnologie.unistra.fr/institut/conferences-et-films-en-ligne/conferences-seminaires-et-journees-detude/conferences/book-launch-the-anthroposcene-of-weather-and-climate-ethnographic-contributions-to-the-climate-change-debate/ Présentation du livre The Anthroposcene of Weather and Climate: Ethnographic Contributions to the Climate Change Debate sous la direction de Paul Sillitoe (Editions Berghahn), dans le cadre du colloque "Anthropology and Conservation Conference", organisé par le Royal Anthropological Institute, Londres, 26 octobre 2021. Actualités news-2475 Sun, 10 Oct 2021 10:10:09 +0200 Terrain collectif des étudiant.e.s de master 1 en Pays de Bitche, 4-8 octobre 2021 https://ethnologie.unistra.fr/formations/terrains/terrains-collectifs-des-etudiantes-de-master-1/terrain-collectif-des-etudiantes-de-master-1-en-pays-de-bitche-4-8-octobre-2021/ Du lundi 4 octobre au vendredi 8 octobre 2021, les étudiantes et étudiants du Master 1 «Anthropologie sociale et culturelle» ont participé à une enquête de terrain collective dans le Pays de Bitche (Moselle, Grand Est). Actualités